Rapport.24e Conf. mond.
version du 10 novembre 2005
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24e Confrence mondiale de l'AISG
Rapport de la Confrence
Pr·sentation du rapport triennal 2002-2005
Par Jean-Luc De Paepe,
Vice-pr·sident du Comit· mondial de l'AISG
Bis repetita non placent, disaient les Latins.
Je ne vais ·videmment pas vous relire le document que Riccardo et moi-mSme avons ·tabli
au vue de cette Conf·rence. Ainsi ceux qui n'auront pas eu le courage de le lire b·n·ficient-
ils du moins de la satisfaction et de l'·conomie d'en avoir un r·sum· ici. Quant aux quelques
lecteurs fidles empress·s et attentifs des documents ·manant du Comit· mondial et du
Bureau mondial, leur peine sera l·gre puisqu'ils b·n·ficieront de la synthse que nous leur
pr·sentons ,, pr·sent. Chacun y trouvera ds lors son d· et sa satisfaction. Que disions-
nous donc ?
D'abord, qu'il s'agit d'un rapport triennal d'activit·s du Comit· mondial de l'AISG, non de
celle-ci. Le rapport de l'AISG serait bien diff·rent. Il engloberait tous les rapports des Amiti·s,
du Comit· mondial et des Comit·s r·gionaux. Un tel travail vaudrait la peine mais ne
s'inscrirait pas dans notre mission. Donc un rapport de l' AISG.
Ce triennat fut, vous le savez, particulier. Il a commenc· en effet ,, Vancouver sous la
pr·sidence d'Helen Barker et s'achve ,, Lillehammer sous la pr·sidence de Riccardo della
Rocca, en ·tant pass·, entre ce d·but et cette fin par une p·riode de duumvirat, de presque
un an, pendant laquelle Riccardo et moi-mSme, tous deux comme vice-pr·sidents, avons
assum· bic·phalement la direction du Comit· aprs la d·mission d'Helen.
Nous avons d·j,, dit et ·crit- et mieux encore, nous le pensons et l'affirmons- l'ensemble des
membres du Comit· assument leurs responsabilit·s de ne pas avoir pu ni su pr·venir ce
d·part soudain. Problmes de compr·hension, malentendus, divergences de conception du
travail et des responsabilit·s, systmes de pens·e diff·rents, relations interpersonnelles
allant en se d·gradant, ces divers ·l·ments, parmi d'autres, ont conduit ,, la d·cision prise
sans doute de fa·on instinctive qui nous a ·t· communiqu·e par e-mail le 6 janvier 2004. Un
peu comme dans une famille lorsque le pre claque la porte plut^t que continuer ,, g·rer
cette famille dans laquelle l'entente el les relations sont devenues difficiles et la coh·sion
aspir·e par une centrifugeuse. Personne ne d·tient la v·rit· dans ce dossier et chacun se
doit de l'appr·cier selon la voix de sa seule conscience.
Nous avions, rappelons-nous, quelques enjeux ,, gagner et des objectifs ,, atteindre confi·s
par la Conf·rence de Vancouver. Et un but : amener l'AISG ,, devenir une organisation
internationale plus ind·pendante dans ses ressources, dot·e d'une gestion plus moderne et
plus efficace, ouverte sur le Monde, riche de plus de membres se mettant au service, par
leurs innombrables talents, des mouvements scouts et guides et des communaut·s locales
et nationales.
Nous avons d·crit dans notre rapport les questions o· nous pensons avoir marqu· des
points. Je vous les rappelle brivement.
1. L'·laboration d'un plan global d'objectifs strat·giques. Pour vivre, pour survivre et
progresser, une organisation -comme tout Stre humain d'ailleurs- doit se doter d'une
Strat·gie, laquelle repose sur une triade de questions successives :
a) la Mission : que sommes-nous ? qui sommes-nous ? pourquoi sommes-nous r·unis ?
MSme r·affirmer la mission n'est pas inutile.
b) la Vision : nous projetant dans un avenir raisonnable- dix/quinze ans- qu'allons-nous faire
ensemble ?
c) les objectifs : forts de notre essence et de notre existence, dot·s d'une vision r·aliste,
comment allons-nous r·aliser notre strat·gie ? Toujours avec le mSme motto
pragmatique: ... Think globally, act locally , cette conf·rence doit permettre des pas
significatifs. Rappelons-nous : ... il n'y a pas de chemin devant soi : on cr·e en
marchant .
